A la découverte du territoire
Les anciens ne nous ont pas attendu pour trouver les bons filons d’argile qui leur servaient à de multiples choses en particulier dans la construction des maisons. C’est donc très rare de trouver une veine d’un très bon argile qui n’a pas été exploitée. Au départ on peut commencer par chercher les anciens lieux d’exploitations.
Un des autres moyens est de se renseigner auprès des agriculteurs et des jardiniers paysagistes qui en général connaissent très bien ce qu’ils ont sous les pieds.
Les zones humides sont souvent des endroits où les nappes d’argile affleurent. Sinon elle aurait du mal à rester humide. C’est des endroits où aller prospecter en prenant garde de ne pas abimer les milieux et en se renseignant sur les interdictions qu’il y a ou pas.
Les entreprises de terrassement sont aussi une bonne source d’informations ou de moyens pour trouver de l’argile. Ils en déplacent souvent des quantité importantes.
La difficulté n’est pas tellement de trouver de l’argile. C’est de trouver des argiles particuliers qui vont être intéressants dans un processus de création. Beaucoup d’argiles sont chargés de fer à tel tel point que dans le travail des émaux ils donnent des résultats marrons peux joyeux.

L’argile quand il se présente sous forme d’une roche sèche qui affleure parfois et attend depuis des milliers ou des millions d’années. Ici une veine d’argile blanche à l’état de roche qui fond doucement avec la pluie.

Le plus souvent les anciens lieux d’extraction d’argile sont devenus des étangs ou des mares. De nombreux sont protégées car se sont devenus des lieux de vie sensibles avec des espèces remarquables. Il faut donc faire attention à ce que l’on fait.
Préparation de l’argile
Le processus de préparation de l’argile n’est pas très compliqué. Par contre il demande du temps. J’ai entendu dire qu’autrefois les potiers préparaient de l’argile avec plusieurs années d’avance. Pour qu’il ait le temps de s’améliorer en chambre de pourrissage. Les bactéries faisant un long travail pour le rendre plus plastique et plus collant.
Dans la démarche de récolte d’argile sauvage je crois qu’il est important de garder des rythmes plus proches de la nature et d’apprécier le temps qu’il faut prendre pour observer.

Extraction
Un bon seau et une pelle sont les outils de base. Point besoin d’en prendre énormement pour faire les tests.

Décantage et tamisage
Je fais de l’argile récolté une barbotine assez liquide que je laisse décanter pour séparer les caillousx, les racines et éléments végétaus et les sables grossiers. Le tout est passé au tamis 2 mm ou plus fin en fonction du résultat que l’on veut obtenir.

Séchage
Après avoir l’aissé un certain temps la barbotine s’épaissir, je termine la préparation de la pâte d’argile par un séchage sur une plaque de platre de 5 com comme on en trouve chez les vendeurs de matériaux. C’est fini pour l’argile de tournage mais il y a encore du travail pour celui utilisé dans les émaux
Processus de test
C’est aussi un processus qui demande du temps. Car il faut valider toutes les étapes que ce soit pour de l’argile de tournage ou modelage, ou que ce soit pour de la fabrication de glaçures ou d’engobes. Et on n’est pas à l’abris de surprises bonnes ou mauvaises.

Échantillon test
Je réalise un premier échantillon de test en haute températuce cône 10 toujours avec la même couverte. L’échantillon est posé dans une coupelle en grès au cas ou il se liquifie. Pour cette terre le test à 1270 °C semble réussi.

Bol test
Je tourne ensuite un bol suspendu fond plat sur pied. Une forme qui résiste moins en cas de trop forte chaleur. Ici avec la même terre que l’échantillon le bol s’est affaissé à une suisson 1270 °C cône 10. Heureusement il était dans sa coupelle. Cette terre doit être cuite à une température plus basse dont le maximum reste à déterminer.
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